Bravo pour l’organisation, le contenu et la qualité des intervenants !

Super événement, tout à fait fidèle aux valeurs du coworking -échange libre et non faussé par le business

Merci pour ces rencontres enrichissantes et ces échanges sur une tendance de fond quant au renouvellement du monde du travail. Tout reste à faire, et j’ai le sentiment que nous avons une part à prendre dans ces mutations à venir. Construisons ensemble notre avenir !

Ce sont quelques uns des verbatims collectés à l’issue des Assises du coworking #1 qui ont eu lieu à l’Embarcadère à Lyon le 3 février 2017.

Organisées par le collectif Coworking Grand Lyon qui fédère à présent près de 10 lieux sur l’agglomération, elles s’inscrivent dans le prolongement de la dynamique du réseau et montrent le chemin accompli depuis 2013 ! Plus de 300 participants, des intervenants de tous secteurs, un panorama exhaustif du coworking en France et dans le monde, de nombreuses possibilités d’interactions, et beaucoup, beaucoup d’émotion avec une chaleur immédiate qui émane du rassemblement et qu’on trouve rarement sur ce type d’événement.

Nous y étions !

Membre fondateur du collectif Coworking Grand Lyon, L’Atelier des médias était très bien représenté avec six bénévoles sur le site pour faciliter le déroulement de la journée : accueil, vestiaire, talk, allocution de clôture, etc. Nos amis du WebUp Space ont assisté la régie technique et mis en place un live wall pour permettre aux auditeurs des tables rondes d’interagir en direct.

Nouvelles organisations du travail pour une meilleure qualité de vie

C’était la thématique de la première table ronde. J’y ai participé car elle fait écho à ma propre expérience : j’ai choisi le statut de travailleuse indépendante il y a six ans pour mieux concilier vie personnelle et vie professionnelle. La densité des connaissances et des idées énoncées était remarquable. Hugues de Vaux (Coop-Alternative) a immédiatement commencé en posant la question fondamentale du freelance, celle de la liberté. Libre oui, mais libre de quoi ? L’absence de responsable hiérarchique rend-t-elle vraiment libre ? Les réflexions qu’il a présentées ce jour sont tirées de l’ouvrage de Frédéric Laloux, Reinventing organisations.

L‘audace d’aller vers les autres

Pour Alain Iribarn (CNRS), cette forme d’organisation du travail appelle des individus qui ont déjà fait un certain chemin personnel basé sur l’empathie : une qualité qui n’est pas partagée par tous, y compris dans les générations Y et millenium. Développer l’empathie suppose une reconnaissance de soi qui prémunit contre la peur de l’autre, et qui pousse à « aller à sa rencontre au-delà de son envie », par conviction qu’il existe un bénéfice à cet échange.

Le coworking, un projet politique ?

Pour Anthony Gutman (Remix Community), il est important d’accueillir des personnalités qui sont prêtes à « aller au-delà de leur zone de confort » pour éviter que le lieu ne se sclérose. Ces éclairages me montrent à quel point projets personnel et professionnel sont liés dans le coworking, et à quel point mon intuition était juste ! Le parcours professionnel fait partie du chemin spirituel d’un individu en lui donnant la possibilité de s’engager socialement et, vice versa, sa tonalité personnelle rayonne dans sa pratique. J’en déduis que les coworkers oeuvrent dans une communauté de destin qui concilie de nombreux aspects de l’existence, et que le coworking est peut-être même bien… un projet politique.

> Lire le compte-rendu en entier (pdf) : CR_table1_aCow

Marlène Giroudon

Gérante de www.redactioniris.fr

Coworkeuse depuis 2012 à l’Atelier des médias

Représentante de l’Atelier des médias au sein du réseau Coworking Grand Lyon