Laetitia Agostino a créé son activité en coworking
- Portraits
Dès le lancement de son activité, Laetitia Agostino a opté pour le coworking. Cela fait près de huit mois qu’elle vit au rythme de l’Atelier des médias. Rencontre avec cette traductrice pleine d’énergie.
Qu’est ce qui t’a poussée à créer ton activité ?
Auparavant, j’étais enseignante de Français Langue Etrangère en Chine. A mon retour en France, il y a deux ans, je voulais poursuivre l’enseignement mais c’est compliqué d’enseigner le français aux étrangers ici, car c’est un peu « trusté » par les associations qui fonctionnent avec des bénévoles ou des retraités qui le font avec passion.
Après réflexion, je me suis fiée à mon instinct et à ce que j’aimais faire : j’aime les mots, les langues, la littérature et tout ce qui va avec. C’est aussi et surtout des rencontres amicales de professionnels de la traduction qui m’ont poussée vers cette voie. Je me suis alors lancée et j’ai créé ma boîte de traduction, de correction-relecture et… d’enseignement du Français Langue Etrangère !
Qu’est-ce qui t’as mis sur la piste de l’Atelier des médias ?
Je connaissais déjà le principe du coworking et des personnes qui sont déjà à l’Atelier des médias m’en ont parlé avec enthousiasme. C’est vrai que ça permet d’éviter l’isolement qui touche beaucoup d’indépendants. Mais l’Atelier, c’est plus que ça, c’est aussi une association, un lieu propice pour des échanges de qualité, de belles rencontres, et un bon moyen pour développer rapidement son réseau.
Avec quelques mois de recul, qu’est ce qui te plaît le plus à l’Atelier ?
Quand on se retrouve face à des difficultés, on en parle autour de soi. Il y a toujours quelqu’un qui est passé par les mêmes étapes… Et comme l’Atelier est riche de traducteurs et de linguistes, c’est confortable et agréable de se faire aider, d’échanger sur nos pratiques. On y trouve toujours des points d’appui précieux pour se «dépatouiller » de tous les éventuels tracas administratifs liés à la micro-entreprise.
Alors, dis-moi : qui sont tes clients ?
Aujourd’hui, ce sont tout d’abord des maisons d’édition, dans l’univers de la jeunesse et de l’éducation. Je traduis par exemple des albums jeunesse de l’anglais et de l’italien vers le français, j’en assure aussi la relecture, je réalise la correction de manuels de langue et de guides pédagogiques…
Je traduis aussi des articles de magazine. J’aimerais d’ailleurs développer mes collaborations, aussi bien en traduction qu’en correction et relecture, avec des revues et des magazines. J’ai également d’autres clients dans le monde du tourisme et du voyage.
Comment voies-tu les six prochains mois dans ton activité, et au niveau du co-working ?
J’espère avoir développé un réseau client très dense. Les projets d’e-learning m’intéressent particulièrement, ou encore les projets liés à l’art et la culture, au sport de plein air, à la nature, au voyage, à la gastronomie, etc. Je privilégie tout ce qui est en lien avec mes centres d’intérêt. Ce qui me permet de proposer mon expertise tout en développant mes connaissances dans des domaines qui me passionnent. C’est un cercle vertueux !
As-tu un petit rituel quand tu viens à l’Atelier ?
Je ne viens pas tous les jours car j’ai des journées consacrées à l’enseignement, je viens une à deux fois par semaine. Je vais souvent dans la même salle, souvent avec les mêmes personnes, petit café, épluchage des emails, et la journée est lancée !
Quand tu parles de l’Atelier à ton entourage qui ne connaît pas le coworking, qu’est-ce que tu leur dis : « L’Atelier des médias, en tant qu’indépendant, c’est génial, parce que… » ?
Partage, échanges, entraide, bienveillance, en somme de belles valeurs ! J’aimerais aussi plus m’investir dans l’association à l’avenir car l’Atelier fonctionne uniquement grâce au bénévolat des coworkers.
Des propos recueillis par le coworker Benjamin Richy.