Laure Leuwers-Chouillou, dans la communication digitale : “Travailler avec des créatifs, dans des domaines dont je ne soupçonnais pas l’existence”
- Portraits
A 35 ans, Laure Leuwers-Chouillou travaille dans la communication digitale, dans des domaines aussi variés que le lifestyle, l’écologie ou la science.
D’où viens-tu ?
Je suis originaire de la Drôme. J’ai vécu dans beaucoup d’endroits comme la Grande Bretagne, l’île de Jersey, Beaumes-de-Venise, New York et plus récemment dix ans à Paris.
Dans quoi travailles-tu ?
Je travaille dans la communication digitale. Je réfléchis à la meilleure stratégie de communication pour mes clients : quels messages, quels canaux, quelle traduction créative (graphique, éditoriale, photographique…) ? Une fois l’approche validée, il y souvent beaucoup d’éléments à produire, à décliner pour tous les supports de communication et les différents publics auxquels on s’adresse. J’enseigne mon métier à l’Ecole Supérieure du Digital et bientôt à l’INSEEC.
Qu’est-ce que tu préfères dans ton travail ?
Travailler avec des super créatifs, des experts dans des domaines dont je ne soupçonnais pas l’existence, monter des équipes. Me plonger dans les univers très variés de mes clients : lifestyle, scientifique, écologique. J’aime bien sûr produire des campagnes impactantes, qui peuvent rendre service à l’usager ou qui permettent de marquer une respiration visuelle dans un monde médiatique où la guerre de l’attention fait rage.
Les clients sont souvent heureux de voir leur projet concrétisé par une belle campagne : ça y est, leur projet existe, on en parle ! C’est un côté agréable du métier.
……
“L’Atelier des médias est une petite utopie sociale”
……
En quoi le coworking a changé ta vie ?
L’Atelier des médias est une petite utopie sociale qui réunit de très belles énergies avec une gouvernance bien particulière et très bien pensée. On y trouve de magnifiques personnes d’horizons et de métiers variés qui rendent la journée de travail beaucoup plus joyeuse ! Des synergies de travail s’y créent, ce qui produit de belles aventures humaines et professionnelles.
Le coworking est aussi une fenêtre ouverte sur Lyon et sa région. En quelques semaines, j’avais appris mille choses sur quoi faire à Lyon avec ou sans enfant, sur comment sont gérés les espaces verts dans la métropole, sur les grandes lignes de politiques publiques et tout sur la vie des cyclistes lyonnais ! Les gens du coworking ont ça en commun qu’ils ont un esprit collaboratif et un vrai sens du bien commun. J’aime beaucoup l’esprit unique qui règne ici. Le coworking est un accélérateur d’intégration quand on arrive à Lyon.
Dis-nous tout… Quels sont tes talents cachés ?
Ce ne sont pas des talents mais plutôt des choses que j’aime bien faire : dessiner des petits strips BD, cuisiner pour mes amis. J’aime beaucoup regarder les fleurs et j’ai fait un stage chez un fleuriste, meilleur ouvrier de France, c’était trop bien. Mais depuis j’ai appris que l’économie de la fleur était catastrophique pour l’environnement, alors maintenant je vais m’intéresser à la permaculture 🙂
Qu’aimes-tu faire de ton temps libre ?
Monter sur mon vélo, marcher dans la nature en parlant avec des amis, lire des livres, visiter des lieux à l’architecture incroyable, visiter des expos d’art contemporain. Avant, j’aimais bien clubber avec mes copines, mais ça, c’était avant.
Quelle est la chose la plus folle que tu aies jamais faite ?
Pour mon travail, je suis allée à Kourou (Guyane) faire un live-tweet du décollage d’une fusée. C’était fou cette ambiance rétro-futuriste au milieu de la jungle guyanaise. J’ai appris beaucoup de choses auprès des ingénieurs que j’ai côtoyé, sur comment on met en orbite un satellite, sa durée de vie. Mais aussi sur les « déchets » qu’on laisse dans l’espace, le cimetière de satellites qui tournent autour de nous, laissés dans l’espace tout simplement, qui forment les débris spatiaux.
Parmi les coworkers, qui aimerais-tu découvrir davantage ?
Je suis trop timide, je ne peux pas le dire !